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Blog de Krzysztofa
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11 décembre 2009

L'Imparfait

Radical de "nous" au présent de l'indicatif :
Nous parl
ons

+ les terminaison de l'imparfait :

je parlais
tu parlais
il/on/elle parlait
nous parlions
vous parliez
ils/elles parlaient

Exception :

Être

J’étais

Tu étais

Il, elle, on était

Nous étions

Vous étiez

Ils, elles étaient

Emploi :

  • Description : Ses cheveux étaient bruns

  • Habitude : Elle portait toujours des vêtements élégants

  • Pour exprimer l’hypothèse avec la conjonction si: Si on était riche on pourrait voyager!

  • Pour exprimer une demande atténuée (formule de politesse): je voulais vous suggérer une chose

Attention ! Il faut faire attention à l’ortographe de certains verbes :

   (-ger) Manger          nous mangeons                nous mangions

(-cer) Placer            nous plaçons                   nous placions

(-yer) Payer             nous payons                    nous payions

    (-ier) Étudier           nous étudions                  nous étudiions

http://www.ac.wwu.edu/~oussele/OusselinConjugaisons.html#Verbes à l’imparfait

http://www.lepointdufle.net/ressources_fle/present_imparfait.htm

Exercices:

http://w3.restena.lu/amifra/exos/conj/imparf.htm

http://platea.pntic.mec.es/~cvera/hotpot/imparfait.htm

http://atschool.eduweb.co.uk/rgshiwyc/school/curric/French/Ks4/Perf_Imperf/Perf_Imperf_3.htm

http://www.maisondequartier.com/cours_2/exercices.php?exo=imparfait_2〈=en&number=1

http://www.polarfle.com/exercice/interimp.htm

La bohème

Je vous parle d'un temps
Que les moins de vingt ans
Ne peuvent pas connaître
Montmartre en ce temps-là
Accrochait
ses lilas
Jusque sous nos fenêtres
Et si l'humble garni
Qui nous servait de nid
Ne payait pas de mine
C'est là qu'on s'est connu
Moi qui criait famine
Et toi qui posais nue

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on est heureux
La bohème, la bohème
Nous ne mangions qu'un jour sur deux

Dans les cafés voisins
Nous étions quelques-uns
Qui attendions la gloire
Et bien que miséreux
Avec le ventre creux
Nous ne cessions d'y croire
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Nous récitions des vers
Groupés autour du poêle
En oubliant l'hiver

La bohème, la bohème
Ça voulait dire tu es jolie
La bohème, la bohème
Et nous avions tous du génie

Souvent il m'arrivait
Devant mon chevalet
De passer des nuits blanches
Retouchant le dessin
De la ligne d'un sein
Du galbe d'une hanche
Et ce n'est qu'au matin
Qu'on s'asseyait enfin
Devant un café-crème
Epuisés mais ravis
Fallait-il que l'on s'aime
Et qu'on aime la vie

La bohème, la bohème
Ça voulait dire on a vingt ans
La bohème, la bohème
Et nous vivions de l'air du temps

Quand au hasard des jours
Je m'en vais faire un tour
A mon ancienne adresse
Je ne reconnais plus
Ni les murs, ni les rues
Qui ont vu ma jeunesse
En haut d'un escalier
Je cherche l'atelier
Dont plus rien ne subsiste
Dans son nouveau décor
Montmartre semble triste
Et les lilas sont morts

La bohème, la bohème
On était jeunes, on était fous
La bohème, la bohème
Ça ne veut plus rien dire du tout

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